J’ai lancé la commande des poussins ponte: Que dois-je faire pour réussir la phase de démarrage ?

La réussite de la phase de démarrage des poussins (0 à 8 semaines d’âge) dépend de l’attention que vous portez à chaque poussin au cours du transport des poussins sur la ferme, au cours de la réception des poussins sur la ferme, pendant le chauffage. Le respect de la densité, des conditions aérodynamiques, des normes d’habitat, des normes nutritionnelles et du suivi sanitaire est aussi très important durant la phase de démarrage des poussins ponte.

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Le poussin est fragile, vous devez en tenir compte. Avant de quitter la ferme pour aller chercher les poussins chez le fournisseur, la poussinière doit être préparée, les Lire la suite

Elevage de lapin: Comment choisir les reproducteurs ?

Les lapins reproducteurs doivent faire l’objet d’une sélection génétique. La réussite de votre élevage en dépend largement.

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Mais que se passe-t-il dans la plupart des cas ?

On construit le bâtiment d’élevage, on achète les reproducteurs dans les élevages environnants. On prend la peine (pour les plus avisés) de ne pas acheter les mâles et les femelles dans le même élevage. Le choix des reproducteurs ne se fait qu’à partir du phénotype (aspect extérieur) de ces derniers.

Cette méthode a montré ses insuffisances. L’expérience a montré que les reproducteurs mâles et femelles ayant un format irréprochable produisent des lapereaux qui présentent des tares. On constate aussi des mortalités de tous les lapereaux nés généralement dans la première semaine de la mise bas.

C’est aussi des déformations dont celles des mâchoires provoquant un décalage des mâchoires supérieure inférieure entrainant un débordement des dents appelé dans notre jargon « dents longues » ou des déformations des pattes antérieures et postérieures. Ces tares peuvent provenir aussi bien des mâles que des femelles.

Comment choisir mes lapins reproducteurs?

Cette question m’a été posée à plusieurs reprises. Je profite à travers cet article de partager ma réponse avec tout le monde.

Pour le choix d’un bon reproducteur dans notre contexte, il faut:

– éviter d’acheter le mâle et les femelles dans un même élevage ;
– vérifier si les dents des reproducteurs à acheter sont normales, c’est-à-dire qu’elles ne débordent pas la mâchoire;
– vérifier s’il n’y a pas de blessures (plaies) dans les pattes et les mains;
– vérifier dans les oreilles pour voir si elle ne sont pas bouchées
par la gale ;

– identifier des lapins vigoureux et ayant un bon format ;
– acheter les reproducteurs dans un élevage bien suivi ayant des fiches de suivi des reproducteurs;
– même dans le cas où l’élevage est bien suivi, ne pas acheter toutes
les femelles dans un seul élevage;

– pour mâle, vérifier s’il a les deux testicules en place. Faites entrer une femelle dans la cage du mâle (un mâle reproducteur adulte) pour apprécier son comportement vis-à-vis de la femelle. S’il ne s’intéresse pas, essayer une nouvelle. Si le résultat est le même, il vaut mieux ne pas le choisir car il va se comporter de la même façon dans votre élevage. Essayer un autre mâle, le résultat escompté est que le mâle commence par tourner autour de la femelle et la monte.

L’idéal est d’acheter vos reproducteurs dans les centres spécialisés dans la sélection de reproducteurs. Dans ces centres, vous pouvez voir le pedigree des reproducteurs que vous voulez acheter. N’ayant pas pour le moment un centre pareil au Bénin, on fait avec les élevages ayant un bon système de suivi des reproducteurs.

Démarrage de l’élevage de lapin : Par où commencer ?

En début d’installation de l’élevage de lapin, la première question à laquelle on doit trouver de réponse est par où commencer ?

De l’idée du projet :

Dessinez sur papier votre projet. Faites des recherches sur les coûts, les dépenses et surtout les canaux d’écoulement de vos lapins. Ces recherches vous permettent de savoir de combien avez-vous besoin pour démarrer votre activité et d’envisager les

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Cuniculture : 7 conseils précieux sur l’alimentation du lapin

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La maîtrise de l’alimentation est très importante pour la réussite de l’élevage de lapins. Je ne veux pas parler des concepts d’école, le lapin est un mammifère lagomorphe, le lapin est un pseudo ruminant, le lapin fabrique des coecotrophes, etc… Je parle de choses pratiques utiles pour un éleveur de lapins. Quelques informations sont nécessaires aux éleveurs pour la bonne maîtrise de l’alimentation du lapin.

1. Le lapin d’élevage n’est pas un herbivore

Je précise bien lapin d’élevage, je ne parle pas des lapins de compagnie. L’éleveur exige du lapin d’élevage une bonne performance. Il faut donc fournir aux lapins une alimentation permettant de couvrir ses besoins en protéine, énergie, cellulose, vitamines et minéraux. L’apport d’herbe ne permet pas de couvrir efficacement ces besoins.

2. La cellulose est très importante dans l’alimentation du lapin

La cellulose est un composant végétal qui constitue les parois des cellules végétales. La réussite de l’alimentation du lapin est largement tributaire de la cellulose du fait des spécificités de son tractus digestif. C’est ce qui justifie l’apport de fourrage pour les rations dans lesquelles le fourrage n’est pas incorporé en particulier les provendes sous forme farineuse. Au cours de la formulation de la provende, un taux d’incorporation de 12 à 14 % de cellulose brute est acceptable. Les branches de palmier (Elaeis guineensis) constituent d’excellent apport de cellulose pour les lapins. Veillez à ne pas en exagérer chez les lapereaux de 3 à 5 semaines d’âge. Une consommation importante de ce fourrage au niveau de ces lapereaux entraine des mortalités causée par la parésie caecale.

3. Le lapin valorise mieux une provende sous forme granulée

Tous les travaux de recherche dans ce sens ont prouvé que les lapins présentent de meilleures performances lorsqu’ils sont nourris avec une provende sous forme granulée comparée à une provende sous forme farineuse. Une provende sous forme granulée limite le gaspillage de l’aliment, évite les troubles respiratoires, permet de maintenir un niveau hygiénique nécessaire pour la bonne performance des lapins d’élevage. Il existe sur le marché des provendes granulé, mais si vous désirez fabriquer votre propre provende et le rendre sous forme granulée, il existe également un dispositif pour le faire

4. L’aliment granulé complet ne nécessite pas l’apport de fourrage

Dans l’aliment granulé complet, le fourrage est déjà incorporé. C’est pourquoi on l’appelle aliment complet. Il n’est plus nécessaire d’ajouter du fourrage si vous distribuez un aliment granulé complet qui en principe doit satisfaire toutes les recommandations nutritionnelles du lapin.

5. Vous devez distribuer l’aliment à la même heure de la journée

En raison des spécificités digestives, il est conseillé de distribuer l’aliment à la même heure de la journée. Ceux qui sont dans l’activité savent de quoi je parle. Distribuer l’aliment à la même heure de la journée permet de maintenir l’harmonie dans l’élevage. Et cette harmonie contribue significativement à l’atteinte de vos objectifs de production.

6. La qualité de l’eau d’abreuvement est un facteur non négligeable

Pour beaucoup de professionnels, pas besoin de revenir sur certaines notions élémentaires. Mais du fait que je m’adresse à un public constitué de professionnels et de profanes, il convient de préciser que la bonne qualité de l’eau est très importante pour la réussite de l’alimentation. Car l’eau peut contenir des germes pathogènes, sources de maladie pour les lapins. Pour en savoir plus sur la qualité de l’eau veuillez visiter ce site.

7. L’eau d’abreuvement doit être disponible en permanence

Si nous pouvons permettre que les mangeoires puissent à des moments donnés manquer de provende, ce n’est pas le cas pour les abreuvoirs. Les abreuvoirs ne doivent pas se vider, il doit y avoir de l’eau en permanence. Avec le système d’abreuvement automatique, l’eau reste disponible en permanence. Mais si vous n’avez pas installé le système d’abreuvement automatique, veillez à rendre l’eau disponible en permanence.

Aviculture moderne : Quel est le facteur le plus important de sa réussite ?

Je désire partager avec vous le fruit de mes réflexions à ce sujet. Je voudrais m’inspirer d’un outil dont nous nous servons en Management de la Qualité. Cet outil s’appelle le diagramme d’Ishikawa ou enc Lire la suite

Porciculture : L’essentiel sur l’habitat du porc en milieu tropical

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Une bonne maîtrise de l’élevage des porcs passe par la construction d’un habitat adéquat permettant un bon suivi sanitaire, alimentaire et une bonne gestion de la reproduction. L’élevage en divagation des porcs constitue un risque potentiel exacerbé par le contexte sanitaire actuel caractérisé par l’émergence de maladies virales qui malheureusement prennent une allure enzootique. Elever ses porcs en divagation c’est comme épargner de l’argent au près d’un inconnu ; tout peut arriver (Rires). Le leitmotiv de tout conseiller agricole est de nos jours le renforcement des mesures de biosécurité c’est-à-dire l’ensemble de mesures mises en œuvre pour prévenir et empêcher l’entrée/la sortie de germes pathogènes d’un élevage. Et l’habitat joue un rôle fondamental en matière de biosécurité.

Pour y arriver quelques points clé sont à considérer :

  • Le choix du site

Le site abritant la porcherie doit être non inondable, non glissant, accessible et à proximité d’une source d’approvisionnement d’eau. Le site doit se situer en retrait de la ville et doit être clôturé.

  • Le bâtiment d’élevage

Le porc est un animal fort. Si vous le mettez dans un bâtiment à base de matériaux précaires, soyez sûr qu’un jour à l’autre il va briser les barrières, sortir et se mettre en divagation. De plus ce n’est pas une partie de plaisir que d’attraper un porc en liberté (rires), il faut une bonne équipe de personnes en très bonne santé.

Il est donc préconisé un bâtiment à base de matériau définitif pour un suivi adéquat de l’activité. En milieu tropical, le bâtiment d’élevage de porc n’est pas fermé, il est largement ouvert sur les côtés. Le bâtiment est orienté Est – Ouest afin de permettre aux porcs de se protéger à volonté des rayons solaires. Les bâtiments dont la toiture est disposée en une double pente ne permettent pas dans la plupart des cas de réaliser les deux parties (couvertes et non couvertes), cependant les porcs s’adaptent.

Les meilleurs bâtiments sont en général à sol cimenté, l’élevage de porc ne doit pas se faire sur un sol nu car le mélange du sol avec les restes d’aliment, l’eau d’abreuvement et l’urine constitue un milieu favorable à la prolifération des microbes qui finiront par nuire à l’animal. En plus un tel environnement ne permet pas d’effectuer de façon efficace l’hygiène de l’habitat. Le sol doit être dallé, légèrement rugueux et légèrement incliné (3% de pente) de manière à faciliter l’écoulement des eaux de nettoyage. L’intérieur du bâtiment est divisé en loges. Ces loges peuvent être placées soit sur une rangée, soit sur deux rangées de part et d’autre d’un couloir (allée) central de service de 1,5m de large.

Chaque loge dispose d’une aire de couchage et une aire d’exercice. La surface de couchage doit être couverte en tôles ou en paille. La surface d’exercice non couverte doit être assez large pour faciliter le déplacement et la défécation des animaux. Cette surface non couverte bénéficie de la désinfection naturelle grâce à son exposition aux rayons solaires. De plus, elle permet aux porcs de profiter au besoin des rayons solaires (nécessaires à la synthèse de la vitamine D par l’organisme).

Les murets de séparation des loges ont une hauteur de 1,20 m pour les truies et 1,40 m pour les verrats. L’épaisseur du muret est de 15 cm en brique ou bien il peut s’agir des séparations en béton armé de 10 cm.  Les portes des loges doivent s’ouvrir à l’intérieur et non de l’extérieur pour éviter qu’elles soient défoncées par les porcs.

La toiture peut être en tôle ondulée, en tuile ou en chaume. Elle doit être supportée par des poteaux bien solides. La hauteur est de 2,5 m à 3 m. Il faut orienter la pente de la toiture derrière le bâtiment de telle sorte que l’eau de pluie se verse derrière le bâtiment. Si elle se versait à l’intérieur de la loge, elle remplissait le puisard destiné à drainer les eaux résiduelles. Au cas où la pente est déjà orientée à l’intérieur de la loge, vous pouvez mettre à l’extrémité de la tôle ou la tuile une gouttière et le connecter à un dispositif de collecte pour une utilisation ultérieure de l’eau.

  • Les types de loges :

On distingue 4 types de loges dans une porcherie : il s’agit des loges d’engraissement, loges d’attente de saillie, loges de maternité, loges de verrat. Les loges d’engraissement permettent de regrouper les porcelets sevrés pour les nourrir jusqu’au poids d’abattage. Les loges d’attente de saillie permettent de regrouper les jeunes truies vides qui attendent la saillie. Les loges de maternité sont des loges conçues pour la mise-bas. La loge du verrat doit se trouver soit à l’entrée ou au milieu de la porcherie.

Mais sur le terrain, il on ne constate que trois type de loges: la loge de la truie reproductrice, la loge du verrat reproducteur et la loge d’engraissement.

  • La densité dans les loges

Au cours de l’engraissement, les loges collectives utilisées devront assurer 1 m2 par porcelet de 20 à 50 Kg et 2 m2 par porc de 50 à 100 Kg à l’engraissement. Les loges d’engraissement peuvent être de dimensions 4m sur 3m et contenir 8 à10 porcelets jusqu’à 6 mois d’âge. Pour les loges de la truie en reproduction, prévoir 9 à 10 m² par truie. En ce qui concerne les loges de verrat en reproduction, il faut 10 à 12 m² par verrat reproducteur.

  • Les mangeoires et abreuvoirs

Les mangeoires et abreuvoirs peuvent être fixes ou mobiles. Je préconise pour ma part ceux qui sont  en béton et fixes. Les mangeoires et les abreuvoirs recommandés doivent avoir les caractéristiques suivantes :

– permettre une distribution facile des aliments sans que l’on ne soit obligé à rentrer dans la loge ;

– résister à l’action destructrice des animaux ;

– résister à la corrosion des aliments ;

– permettre un nettoyage facile, etc.

En ce qui concerne l’eau de boisson, il faut distribuer de l’eau de bonne qualité c’est-à-dire de l’eau potable ou encore l’eau que vous pouvez boire vous-même.

Lorsque l’espace le permet, il est recommandé de prévoir surtout pour les reproducteurs des baignoires pour réguler plus facilement les fortes variations de températures. Le porc déteste essentiellement la chaleur car en période chaude sa graisse sous-cutanée a tendance à se fondre, ce qui lui donne une sensation de chaleur excessive.

  • L’hygiène de l’habitat

Comme j’ai coutume de dire, la maîtrise de l’hygiène de l’habitat commence depuis le type et le choix des matériaux de construction. Il faut privilégier les matériaux qui facilitent le lavage et la désinfection. L’intérieur des loges doit être lavé et désinfecté deux à trois fois par semaine. Les porcheries dont le plancher ou les murets de séparation sont couverts d’une couche verdâtre  manquent d’hygiène. Il faut à l’aide de grattoir et de brosse nettoyer le sol et les murets pour les rendre propres. Les déjections doivent être ramassées tous les jours. La procédure de mise en œuvre de l’hygiène suggère le grattage, le nettoyage (brossage plus balayage), le lavage à l’eau plus savon puis la désinfection.

La porcherie doit être suffisamment aérée pour permettre la circulation et le renouvellement du l’air ambiant. Elle doit recevoir à un moment de la journée les rayons solaires pour une désinfection naturelle des loges. Le sol doit être résistant, imperméable, non glissant avec une légère pente pour faciliter l’évacuation des déjections et eaux de lavage. Il faut disposer d’habits exclusivement réservés au travail dans la porcherie et installer obligatoirement un pédiluve devant la porcherie et en faire un usage quotidien.

Conclusion

Le porc étant un animal solide, son habitat est également conçu de façon solide pour pouvoir le contenir. La réussite de l’élevage de porc commence par la bonne conception de la porcherie. Je dois préciser qu’avec une alimentation de qualité et une bonne gestion de la reproduction, le porc n’a pas tendance à sortir des loges. Il est donc important d’assurer à nos porcs une bonne alimentation, un bon suivi sanitaire et une bonne gestion de la reproduction.

Je vous encourage à persévérer et vous souhaite plein succès !

Louis Agbokou

La chance ou la malchance n’a rien à voir avec l’élevage

Les productions animales sont une spécialité. La réussite d’une exploitation d’élevage dépend en grande partie de la qualité de la ressource humaine qui intervient dans cette exploitation. C’est réel que chaque ferme est unique et que les expériences d’une ferme ne sont transposables sur une autre. Cependant les fermes qui ont prospéré ont tenu compte entre autres des trois facteurs suivants que je suggère à toute personne désireuse d’investir dans l’agriculture :

  • Entourez-vous des spécialistes compétents et expérimentés depuis l’idée de mise en place de votre ferme

Il y a des erreurs récurrentes qui se font lors de l’installation et de la conduite des fermes d’élevage. J’attire l’attention car ces erreurs induisent des dépenses inutiles. Un spécialiste vous aidera de les éviter et de faire mieux rentabiliser votre activité. J’ai vu des promoteurs perdent énormément d’argent en n’associant pas des spécialistes compétents. J’ai vu des poulaillers mal construits qui provoquent des mortalités répétitives et « inexpliquées ». J’ai vu des poules pondeuses « entassées » dans un environnement mal aéré, des lapins élevés dans des cages inappropriées… ce sont des erreurs banales mais qui vous sèchent le portefeuille. Je ne m’adresse pas à ceux qui ont juste un animal dans une cage perdue dans la concession, à mon avis ce n’est pas des éleveurs ceux-là, je parle à ceux qui veulent investir dans l’élevage et faire de l’élevage une activité économique.

  • Payez le prix de la réussite

Dans toute activité, il y a toujours un prix à payer. Je ne peux pas vous dire que dans votre exploitation, il n’aura jamais d’animaux morts. Il faut s’entourer mais cela ne veut pas dire qu’il n’y aura jamais de problèmes. La présence du spécialiste vous permet de prévenir les problèmes et/ou d’amoindrir leurs effets. J’encadre actuellement une exploitation de lapins et de poulets locaux où j’ai eu les cas des maladies respiratoires au niveau des poulets locaux, il y a eu de morts mais j’ai pu maîtriser la situation (ceci fera l’objet d’un prochain article). Il y a toujours un prix à payer.

  • Persévérez

Enfin persévérez. Je pense pour ma part que rien de durable ne peut se faire sans la persévérance dans l’effort, et non dans les erreurs. Une fois vous vous entourez des spécialiste, vous devez vous informer constamment, aller visiter des fermes qui font déjà ce que vous envisager de faire.

Certaines personnes pensent que l’élevage est une question de chance ou de malchance. Certains disent « moi je n’ai pas la chance d’élever les porcs, mais les lapins c’est pas mal ». Non ! Ce n’est pas une question de chance ni de malchance, c’est une question de savoir faire…