Publié par https://louisagbokou.wordpress.com
INFRASTRUCTURES ET EQUIPEMENTS DE BASE
En dépit des investissements consentis par les pouvoirs publics, les besoins des producteurs en infrastructures et équipements de base, notamment pour la mécanisation agricole, la maîtrise de l’eau, la conservation et la transformation des produits ne sont pas couverts. Comme le montre le tableau ci-après, les opérations de labour se font manuellement à 76% et avec la culture attelée à 23%. Seulement 1% des superficies emblavées (toutes spéculations confondues sur le plan national), est en culture motorisée.
Au niveau du transport rural, plus de 50% des produits agricoles sont transportés soit à pied, soit à bicyclette, soit à motocyclette, soit en pirogue. La transformation des produits à l’instar des cas précédents et à l’exception du coton, se réalise manuellement pour l’essentiel et n’est motorisée qu’à 10%.
D’une façon générale, le petit outillage traditionnel reste prépondérant, avec pour corollaire la grande pénibilité des travaux, les pertes matérielles de temps et d’énergie, et le manque de compétitivité de l’agriculture. Il s’en suit un exode rural de plus en plus prononcé chez les jeunes, ce qui a pour conséquence le vieillissement progressif des actifs agricoles et l’amenuisement de la disponibilité en main d’œuvre agricole dont le coût devient prohibitif. Toutefois, l’impact réel de ce phénomène sur le secteur reste à mieux cerner.
Cinq années après la validation du PSRSA, ces contraintes se sont-elles amenuisées ?