Quelles étaient les contraintes du secteur agricole il avait de cela 5 ans ? (7)

Publié par https://louisagbokou.wordpress.com

TRANSFORMATION DES PRODUITS AGRICOLES

Elle relève presque entièrement aujourd’hui de l’initiative privée et constitue un appoint important à la valorisation des produits comme le coton, le manioc, la canne à sucre, le riz et les fruits. Cette activité joue un rôle important pour la sécurité alimentaire en permettant non seulement de conserver les denrées alimentaires un peu plus longtemps, mais aussi de renforcer la disponibilité en divers sous-produits agro-industriels pour l’alimentation des animaux domestiques. La transformation artisanale est le domaine de prédilection des femmes qui opèrent sur une gamme très variée de produits et en tirent la majeure partie de leurs revenus. Les actions en cours pour le développement de nouvelles filières (manioc, maïs, anacarde, ananas) et l’émergence subséquente d’une nouvelle génération de transformateurs (trices) orienté(e)s de plus en plus vers la labellisation, sont encourageantes et porteuses d’espoir pour le développement agro-industriel nécessaire à la valorisation des produits agricoles. Toutefois la plupart des acteurs restent encore confrontés :

  • au caractère rudimentaire des procédés, des matériels et des équipements de transformation,
  • aux difficultés d’accès à l’énergie et à l’eau,
  • aux difficultés de maintien des conditions d’hygiène et d’assainissement et de gestion efficiente des déchets issus des activités agricoles,
  • au faible niveau de formation et à la difficulté d’accès au financement,.
  • à l’absence de formalisation de contrat de production devant garantir la régularité de l’approvisionnement des usines en matières premières.

Le renforcement des capacités et l’amélioration des procédés à travers les innovations technologiques et des équipements de transformation modernes respectant les normes environnementales, sont aujourd’hui une nécessité. De plus, un vide reste à combler en matière de normes de production et donc d’amélioration de la qualité, ce qui appelle une politique de normalisation, avec à l’appui l’information et la formation à travers les médias de masse et les organes d’information du monde rural.

Au total, les activités de post-production ou de post-capture (stockage, conservation, transformation, manufacture et commercialisation), connaissent un certain regain, mais les équipements modernes de stockage et de transformation font défaut, ce qui occasionne d’importantes pertes post récolte. La plupart des anciennes industries agroalimentaires publiques, handicapées par les problèmes financiers, d’approvisionnement et/ou de gestion, ont dû être liquidées, privatisées ou sont en voie de l’être. Par ailleurs, bien que le taux de desserte rurale soit passé de 35% en 2004 à 51% (Direction du Génie Rural/ MAEP) en 2007, de nombreuses zones agricoles restent encore enclavées, ce qui occasionne d’importantes pertes post récolte et contribue à la faible compétitivité des produits agricoles.

Cinq années après la validation du PSRSA, ces contraintes se sont-elles amenuisées ?

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