KOTOPO : Une pré-sauce fortifiée pour la bonne santé !

Le palmier à huile est l’une des cultures les plus pratiquées au Bénin et dans la sous-région ouest-africaine. Dans l’agroalimentaire, le palmier à huile a contribué à la mise au point de plusieurs produits et sous-produits. A tous ces produits s’ajoute KOTOPO qui vous permet de manger sain tout en gagnant du temps.

Qu’est-ce que KOTOPO ?

Si vous avez déjà préparé la sauce à base de noix de palme, appelée localement « sauce graine », vous savez combien harassant est le processus : il faut d’abord laver les noix, faire la cuisson des noix, ensuite les piler, puis les filtrer et ainsi de suite…

C’est un processus pénible et qui nécessite du temps ; les femmes au menage savent de quoi je parle ! (sourire). KOTOPO vous épargne de toutes ces peines et vous aide à préparer la sauce graine seulement en 5 minutes. La gestion du temps est une problématique qui ne laisse personne indifférente à notre ère. Vous savez, de nos jours, il ne sert plus à rien de passer des heures et des heures à la cuisine. Tout est mis en place pour une gestion efficiente de votre temps. KOTOPO vous aide à gagner du temps !

Pourquoi consommer KOTOPO ?

C’est un alicament ! La sauce à base de noix de palme est une bonne source de vitamines du fait de la richesse nutritionnelle de la noix de palme. KOTOPO est naturellement riche en vitamines A, K et E. Lorsque vous consommez régulièrement KOPOTO, votre peau devient plus luisant grâce à sa composition en corps gras, votre vue s’améliore nettement à cause de la vitamine A présente dans la noix de palme. En fait, la couleur rouge de la noix de palme lui est conférée par les β-carotènes (précurseurs de la vitamine A) qui induisent dans l’organisme la production de la vitamine A. Vous pouvez donc recourir de façon naturelle à KOTOPO pour vos problèmes de carence en vitamine A. Et naturellement, votre beauté s’extériorise. Faites consommer KOTOPO à vos enfants pour les épargner des affections oculaires dans le futur.

Comment préparer KOTOPO ?

Pour préparer KOTOPO, il vous faut :

Matériels : Casserole, cuillère, gaz domestique ou une autre source d’énergie;

Ingrédients :

  • Eau potable ;
  • Sel iodé;
  • Epices selon votre goût ;
  • Poisson ou viande et/ou fromage selon votre préférence ;
  • Des légumes à volonté ;
  • Piment à volonté ;

Méthode de préparation :

  • Mettre KOTOPO dans la casserole ;
  • Ajouter la quantité d’eau d’eau convenable ;
  • Laisser bouillir pendant 5 minutes ;
  • Ajouter les assaisonnements, le poisson et la viande à convenance ;
  • Laisser mijoter le tout pendant 5 minutes et c’est prêt à consommer.

Votre KOTOPO est prêt. Vous pouvez le manger avec de la pâte de maïs, d’igname, de manioc, de sorgho, de sémoule etc. Le crincrin peut accompagner excellemment la sauce de KOTOPO. Le crincrin est riche en protéines, vitamine A, potassium, magnésium. Le crincrin facilite la digestion et l’évacuation des selles grâce à sa composition riche en fibres.

Où s’approvisionner KOTOPO ?

KOTOPO se trouve déjà dans plusieurs boutiques et points de ventes créés au Bénin et au Nigeria. Laissez-nous votre numéro et nous vous contactons !

PSRSA, quelles étaient les contraintes du secteur agricole il avait de cela 5 ans ?

Les actions programmées dans le plan stratégique de relance du secteur agricole sont inspirées du diagnostic effectué en ce moment au niveau du secteur agricole. Revenons sur la situation initiale ayant conduit à l’élaboration du PSRSA.

PRODUCTIONS VEGETALES : Les cultures de rente

LE COTON

La principale culture de rente est le coton qui a atteint une production record de 427.000 tonnes durant la campagne 2004/2005, avant de retomber à 191.000 tonnes en 2005-2006. Les divers appuis du Gouvernement en faveur de la relance de la filière, ont permis d’amorcer une remontée de la production à 240 000 tonnes en 2006-2007 et 268 535 tonnes en 2007-2008 pour chuter à 242 475 tonnes en 2008-2009. Les niveaux actuels de production restent largement en-deçà de la capacité d’égrenage totale des usines installées sur le plan national estimée à 600 000 tonnes. L’avenir du coton reste très préoccupant au regard de nombreux dysfonctionnements qui minent sa compétitivité notamment :

  • une organisation institutionnelle inefficace, un cadre réglementaire ambigu et inopérant,
  • l’insuffisance d’organisation et de synergie des familles professionnelles ;
  • une très faible transformation industrielle des produits du coton,
  • un déséquilibre financier chronique des structures publiques qui obère le budget de l’Etat.

De plus ces dysfonctionnements sont exacerbés par la dégradation de l’environnement et les fluctuations des cours mondiaux, avec des incidences fâcheuses sur les revenus ruraux et sur l’économie du pays. Les nouvelles réformes engagées par le Gouvernement dans la filière coton tablent sur un partenariat public/privé fort, avec la cession de l’outil industriel de la SONAPRA, la création de la SODECO et la clarification des rôles de chaque intervenant.

L’ANANAS

Les cultures d’ananas et de noix de cajou avec respectivement environ 140.000 tonnes et plus de 40.000 tonnes au cours de la campagne agricole 2007-2008, connaissent une certaine émergence aux côtés du coton. Diverses actions ont été orientées vers l’appui à l’organisation et au renforcement des capacités des acteurs, notamment pour la recherche des sources d’approvisionnement des intrants spécifiques et l’organisation des marchés autogérés. Les tables-filières et structures faîtières mises en place n’ont pas encore atteint leur dynamisme optimal et efficient.

LE PALMIER A HUILE

Le palmier à huile est passé de 130.000 tonnes d’huile en 1994 à environ 310 000 tonnes en 2007. L’installation d’un grand nombre de pépiniéristes privés agréés et l’appui à l’extension des superficies de plantations privées de palmiers à huile améliorés ont contribué à cet essor. Toutefois, les niveaux de production actuels sont largement insuffisants pour satisfaire un marché national et régional très demandeur. Par ailleurs, les palmeraies sous gestion des Coopératives d’Aménagement Rural et de leurs Unions, connaissent de nombreux dysfonctionnements liés au problème de gouvernance.

Cinq années après la validation du PSRSA, ces contraintes se sont-elles amenuisées ?