Le développement de l’agriculture africaine est avant tout une question de volonté politique des gouvernements des pays africains. De toutes les façons, la Banque Africaine de Développement (BAD) a compris qu’on ne peut parler de développement de l’Afrique en occultant le développement de l’agriculture africaine.
Pourquoi transformer l’agriculture africaine : des indicateurs qui forcent l’action
L’impératif de la transformation de l’agriculture tire son essence des constats suivants :
- 49% d’Africains soit 420 millions vivent sous le seuil de pauvreté de $1,25 par jour (2014); Ceux vivant dans la pauvreté vont atteindre 550 millions en 2025 si rien n’est fait pour contribuer à la réduction de la pauvreté à travers la création des emplois et des conditions de vie durables
- 20% des enfants Africains présentent une insuffisance pondérale (moins de 5 ans); 58 millions d’enfants de moins de 5 ans souffrent d’un retard de croissance aujourd’hui;
- Facture colossale des importations nettes des produits alimentaires de 35,4 milliards USD par an (2015); Projection d’importations nettes de 111.0 milliards USD par an à l’horizon 2025 Si rien n’est fait;
- Faible valeur ajoutée des produits agricoles et à prédominance des produits primaires; la part de l’Afrique dans la production mondiale des fèves de cacao est de 73% contre 16% pour la poudre de cacao.
Ces quatre constats suscitent au près de la BAD quatre objectifs que sont :
- Contribuer à l’éradication l’extrême pauvreté;
- Eliminer la faim et la malnutrition;
- Devenir un net exportateur des produits agricoles;
- Se hisser au sommet des chaines de valeur agricoles.
Pour mieux affiner sa stratégie, une étude diagnostique du secteur agricole africain a permis de ressortir les obstacles suivants :
La stratégie de la BAD en 5 points
La BAD se veut effectivement une banque de développement. Pour transformer l’agriculture africaine, elle décline sa stratégie en cinq :
- Éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie ;
- Nourrir l’Afrique ;
- Industrialiser l’Afrique ;
- Intégrer l’Afrique ;
- Améliorer la qualité de vie des Africains.
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Le financement de l’ambition : un appel à la collaboration et au partenariat
La transformation d’un groupe choisi de 18 chaînes de valeur coûtera entre 315 et 400 milliards d’USD sur la période 2015-2025 et pourrait ouvrir des marchés d’une valeur de 85 milliards d’USD par an à l’horizon 2025. Le financement de la stratégie fait appel à la collaboration de toutes les parties prenantes. Le Groupe de la Banque peut s’appuyer sur son rôle unique et son expérience antérieure en tant qu’investisseur clé, de coordonnateur et de conseiller des institutions et des pays africains pour coordonner et amplifier l’impact d’un ensemble d’efforts à l’échelle continentale qui seraient autrement déconnectés. Plus précisément, la Banque œuvrera de concert avec ses partenaires pour faciliter la transformation de l’agriculture africaine de trois manières comme suit :
- Coordonner les activités au niveau sectoriel pour établir des plans concrets et créer une dynamique en faveur de la transformation. Il s’agit notamment de définir les grandes lignes de l’action nécessaire pour obtenir les résultats convenus et de coordonner la mise en œuvre des activités de la Banque et de ses partenaires. À titre d’exemple, la Banque peut réunir les PMR, les organisations axées sur les intrants et les acteurs des TIC du secteur privé pour mettre en place des systèmes de cyberenregistrement des agriculteurs à l’échelle continentale;
- Piloter la conception et diriger la mise en valeur des domaines qui sont essentiels pour stimuler la transformation et dans lesquels la Banque est en mesure d’exploiter ses avantages comparatifs. Il s’agit notamment de s’appuyer sur l’expérience antérieure ou l’expertise actuelle en matière de contenu pour définir effectivement les paramètres d’une intervention et de jouer un rôle clé dans la prise en compte d’un ou de plusieurs de ces paramètres. À titre d’exemple, la Banque peut aider les PMR à déterminer les emplacements idéaux, à établir les éléments de conception et à fixer les conditions de réussite des zones agro-industrielles et des corridors, tout en jouant un rôle clé en investissant dans les activités nécessaires et en hiérarchisant celles-ci;
- Amplifier et reproduire les activités et les programmes des partenaires clés qui ont obtenu de bons résultats en matière de contribution à la transformation souhaitée. À titre d’exemple, la Banque peut fournir un appui financier pour la reproduction de modèles novateurs de vulgarisation agricole. Ici, la nature de la Banque et l’avantage comparatif qui en découle peuvent idéalement être exploités pour amplifier les impacts d’autres organisations dont les activités reposent sur des liens étroits avec les agriculteurs. Pour de plus amples informations veuillez cliquer ici (9.9 Mo).
La BAD offre donc aux structures organisées la possibilité d’établir des partenariats dans le but de contribuer au développement de l’agriculture et de « Nourrir l’Afrique ». Ainsi, une collaboration avec l’ambassade des Pays-Bas, la SocietyWorks et Food and Business Knowledge Platforme nous permettra d’établir un partenariat pour la mise en œuvre d’un des projets issus de l’étude diagnostique et de la cartographie des entrepreneurs sociaux intervenant dans la sécurité alimentaire au Bénin.
Bonjour Monsieur Je viens par le présent donner des renseignements sur la fondation de l’Université d’Abomey Calavi UAC start-up valley BP 36 Abomey Calavi Tel 22 04 14 59 Email uacstartupvalley@uacstartupvalley.com Le gestionnaire du programme est Mr ABIHONA serges , tel 66569244 Merci et agréable week-end
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