Rwanda (Kigali), du 13 au 16 juin 2016 : 7ème semaine des Sciences Agricoles en Afrique

AASW7

Les sciences agricoles sont à la croisée des chemins car l’agriculture des pays de l’Afrique des Caraïbes et du Pacifique (Pays ACP) se trouve de nos jours en face des défis cruciaux. A cet effet, il sera organisé  à Kigali, au Rwanda du 13 au 16 juin 2016 la 7ème semaine des sciences agricoles en Afrique. C’est dans ce cadre que le Forum for Agricultural Research in Africa (FARA) et le Centre Technique de la Coopération Agricole et Rurale (CTA) en collaboration avec Young Professionals for Agricultural Development (YPARD) et GFAR ont sélectionné dans les pays ACP environs 200 jeunes pour promouvoir l’évènement, ses sessions, ses messages clés et ses résultats à travers les réseaux sociaux.

CTA_FARA_YPARD_GFAR

 J’ai l’honneur de vous informer que je fais partie ces jeunes africains sélectionnés par les institutions sus-cités. En prélude à la conférence, il est organisé une e-discussion qui a démarré aujourd’hui et prendra fin le 11 juin 2016 sur le thème principal La jeunesse et les sciences agricoles en Afrique. Néanmoins les apports et recommandations sont recueillis même au-delà de la date de clôture.

Les facilitateurs de la discussion se présentent comme suit :

 –       Rico Lucie Carole (Ile Maurice) : Facilitateur du Thème 1: Systèmes institutionnels et politiques pour la science agricole en Afrique

–       Ily Sombe Abraham (Burkina Faso) : Facilitateur du Thème 2: Financement durable de la science, de la technologie et de l’innovation pour l’agriculture africaine

–       Louis Agbokou (Bénin) : Facilitateur Thème 3: Développement du capital humain et de la jeunesse

 Il est retenu aussi Vanessa Linda Kapche du Cameroun dans l’équipe, un peu comme un « joker », pour apporter toute aide utile.

Comme vous pouvez le constater, je suis honoré d’être retenu comme facilitateur du thème 3.  Je vous donne donc ici l’opportunité de vous prononcer sur ces questions et d’interagir avec nous tout au long de cette discussion importante pour le développement de l’agriculture dans les pays ACP.

La discussion est organisée à partir trois thèmes spécifiques à savoir :

 Thème 1: Systèmes institutionnel et politique pour adapter la science à l’agriculture africaine

Quelles peuvent être les institutions et les politiques à mettre en place dans votre pays ou en Afrique en général pour adapter la science à l’agriculture africaine ?

Thème 2: Financement durable de la science, la technologie et de l’innovation pour l’agriculture africaine

Comment est-ce que les institutions financières et le secteur privé peuvent être stimulés à financer activement et investir dans la science, la technologie et l’innovation agricoles ?

Thème 3: Développement du capital humain et la jeunesse

– Quels sont les défis majeurs liés au développement de la capacité des jeunes à s’engager dans les sciences agricoles dans votre pays et en Afrique en général ?
– Quelles sont les opportunités spécifiques qui peuvent être explorées par les jeunes eux-mêmes ou par d’autres parties intéressées pour déclencher les potentiels des jeunes dans les sciences agricoles ?
– Quels sont les besoins en développement du capital humain chez les jeunes ?
– Quelles sont vos recommandations en matière de développement du capital humain chez les jeunes ?

Pour vous donner quelques idées vous pouvez lire les commentaires de cet article en cliquant ici.

Vos idées nous intéressent !

Cordialement.

2 réflexions sur “Rwanda (Kigali), du 13 au 16 juin 2016 : 7ème semaine des Sciences Agricoles en Afrique

  1. djogbehoue elvis 7 juin 2016 / 15 03 42 06426

    le probleme du foncier: l’etat beninois doit mettre a la disposition des jeunes de terre cultivable amenagees .

    Aimé par 1 personne

  2. BONOU Didier 7 juin 2016 / 11 11 40 06406

    L’agriculture telle qu’elle est exercée au Bénin ne peut pas susciter la convoitise des jeunes car elle continue de faire usage des outils rudimentaires. Les défis majeurs à relever ont notamment trait à la mécanisation agricole et maîtriser l’eau. Il n’en demeure pas moins que les questions liées à la disponibilité des intrants et à l’accès au marché des produits agricoles restent entières

    En terme d’opportunité spécifique, la transformation des produits agricoles et le développer des systèmes de conservation des produits agricoles (les productions primaires et transformées) pourraient constituer des pistes. En effet, une grande partie de certaines récoltes pourrissent dans nos localités pendant les saisons d’abondance parce que l’offre en cette période est supérieure à la demande. L’exemple de la tomate fraiche et de la mangue est touchant dans le couffo (Sud-ouest du Bénin). La transformation de ces produits (et bien d’autres dans les autres contrées du pays), leur conservation et leur commercialisation constitueraient une opportunité qui intéresserait les jeunes entrepreneurs agricoles.

    Au titre des mesures institutionnelles, le Bénin a besoin d’une politique d’enseignement (dans les Lycées Agricoles et universités) qui tient compte des réalités et les vécus des agriculteurs du monde rural. L’état doit se donner les moyens suffisant pour mettre en œuvre convenablement sa politique agricole ; ceci passe par un financement adéquat de l’agriculture. En dehors même des techniciens formés dans nos lycées et universités, il existe des jeunes qui n’ont pas reçu de formation spécifique en agricultures mais qui exercent aujourd’hui en agriculture. Si la situation de ces derniers est précaire, je ne pense pas que d’autres jeunes qui aspirent à un mieux-être envient ce métier.

    Aimé par 1 personne

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