Le Bénin vit encore une crise au sein de son cheptel avicole moderne. Plusieurs milliers de poussins sont déjà morts. La maladie de Gumboro est suspectée dans la plupart des cas. En se basant sur les diagnostic clinique et lésionnel, je décris 6 points qui peuvent vous permettent de reconnaître la maladie de Gumboro.
1- L’âge des sujets
La maladie de Gumboro est une virose qui attaque les poussins à la phase de démarrage. Vous pouvez donc l’observer chez les sujets de 3 à 6 semaines ; mais globalement je peux
l’étendre sur toute la phase de démarrage c’est-à-dire 1 à 8 semaines d’âge. En termes plus simples, pas de maladie de Gumboro chez les poulettes ni chez les poules pondeuse ou les coquelets adultes.
2- Une forte morbidité
La maladie est caractérisée par un nombre important de sujets malades pouvant atteindre les 100 % en 4 à 5 jours. Les sujets sont prostrés, les plumes ébouriffées et une atteinte de leur état général. Vous pouvez noter quelques signes de l’appareil digestif à savoir l’anorexie et une diarrhée aqueuse entraînant l’humidification de la litière.
3- Une détresse anté mortem importante
Vous allez observer des sujets prostrés au sol qui souffrent une demie journée ou une journée entière avant de mourir. La mortalité n’est pas subite, elle fait suite à une détresse importante du sujet malade.
4- La carcasse à aspect hémorragique
A l’autopsie, après l’ouverture vous notez que l’ensemble de la carcasse présente un aspect hémorragique. Les muscles, les organes du thorax et de l’abdomen présentent un aspect hémorragique. Tout spécialiste expérimenté reconnaît ceci à premier coût d’œil.
5- La présence de pétéchies dans les muscles
Dans les muscles du bréchet et de la cuisse en particulier, il existe de petites tâches de sang. A la surface des muscles comme après incision dans les muscles, ces tâches de sang sont mises en évidence. Il s’agit d’un signe caractéristique de la maladie de Gumboro.
6- L’inflammation de la bourse de Fabricius
Etant aussi appelée la bursite infectieuse, la maladie de Gumboro est caractérisée par l’inflammation de la bourse de Fabricius. A l’incision, il est observé une hypertrophie œdémateuse, des lésions hémorragiques et nécrotiques.
Il faut également noter au niveau de la rate et des reins une hypertrophie et des lésions hémorragiques. Lorsque vous avez observé ces points sur le terrain, vous pouvez fortement suspecter la maladie de Gumboro. Vous serez alors amené à appliquer la méthodologie appropriée.
Louis Agbokou.
Très bonne initiative pour booster l’élevage
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COMMENT TRAITER LA MALADIE DU GUMBORO
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La maladie n’a pas de traitement spécifique.
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